Une quarantaine pour les animaux
Dans le Centre de Soins pour la Faune Sauvage de Bruxelles, plus de 3.000 animaux en détresse sont accueillis par an.. Cela va de la cigogne au lérot ou de la chouette effraie à la couleuvre à collier, en passant évidemment par des espèces plus communes comme le moineau, le hérisson ou le merle.
Des patients très variés, mais tous ont un point commun : ils débutent leurs soins par un passage obligatoire en zone de quarantaine…
Hélas, les cages qui étaient utilisés pour la zone de quarantaine n’étaient pas adaptées : constituées de cloisons amovibles et de tiroirs, ce sont d’anciennes cage d’élevage d’oiseaux qui ne respectent aucune règle sanitaire. Elles sont vieilles, usées, rouillées, et plus problématique encore : il est difficile de les nettoyer et de les désinfecter correctement. Il est également difficile de manipuler les animaux sans les effrayer.
Ainsi, Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux s’équipe de matériel professionnel vétérinaire, dans le but d’optimiser les soins et ainsi augmenter les taux de relâcher. Les nouvelles cages sont sécurisées aux bords arrondis et lisses, faciles à désinfecter, facilement déplaçables et qui permettent une bonne circulation de l’air, pourront non seulement protéger les pensionnaires, mais aussi soulager les soigneuses et bénévoles.
À propos de l’association :
La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO) œuvre depuis 1922 pour l’étude et la protection des oiseaux et de la faune sauvage. Parmi ses nombreuses activités, la Ligue s’est fixée quatre objectifs pour ces prochaines années : aider la faune sauvage en danger, militer pour améliorer la législation de protection de la biodiversité, sensibiliser à la beauté de notre environnement et à sa protection, et préserver la nature.
Crédits photos : Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux