Suivi aérien de l’abondance des tortue marines à Mayotte
Espèces emblématiques de la diversité marines et véritables sentinelles de l’état de santé des habitats marins, les tortues marines ont contribué à développer une approche spécifique pour favoriser la conservation d’un habitat, d’une communauté ou d’un écosystème.
Le programme JUVMAY piloté par Oulanga na Nyamba met en évidence l’intérêt d’estimer l’abondance des populations de tortues marines à Mayotte, notamment juvéniles, et d’en déterminer la distribution le long de côtes mahoraises.
Les suivis aériens sont le meilleur moyen pour estimer les abondances des tortues marines qui passent une partie de leur temps en surface sur les sites d’alimentation, car ils permettent la couverture d’une grande surface en peu de temps. L’utilisation d’une méthode de suivi aérien en ULM (Aéronef ultraléger motorisé) semble adaptée au questionnement scientifique posé par le programme JUVMAY, mais les conditions de mise en oeuvre sont propres celles du site à étudier (profondeur des sites, hauteur d’eau, coefficients de marée, météo).
Oulanga na Nyamba propose de tester un protocole de suivi aérien en ULM pour déterminer les abondances des populations et de leur distribution le long des côtes mahoraises. L’utilisation d’une telle méthode, nécessite une calibration du protocole de recensement afin d’étendre le test à l’ensemble sites à étudier.
À propos de l’association :
L’association Oulanga Na Nyamba, est une association mahoraise à but non lucratif créée en 1998. Elle s’engage activement pour la protection de l’environnement – Oulanga, et plus particulièrement des tortues marines – Nyamba.
Les différentes activités sont de l’ordre de la sensibilisation, de la connaissance et de la protection. Pour être efficace et durable dans son engagement, elle a à cœur de tisser des relations étroites avec la population locale et ses multiples partenaires. Consciente du lien entre problématiques sociales et environnementales à Mayotte, l’association rend ses activités accessibles à tous.
Crédits photos : François-Elie PAUTE / Oulanga na Nyamba